Martin Hovaguimian, le grand père d'Alain Caillet, ouvre la première boucherie rue Pierre Eydin à Cassis. Le lieu devient rapidement trop petit et il décide de prendre un espace plus grand rue Victor Hugo. En plus de la boucherie débute alors le métier de traiteur. L'établissement sera repris par Claude et Malou Hovaguimian, l'oncle et la tante d'Alain.

En 1974, Malou décide d'ouvrir un autre établissement: "La Cassidaine", boucherie traiteur rue de La Viguerie.

 

C'est en 1999 qu'Alain Caillet reprend le flambeau, "La Cassidaine" devient alors "La Caille d'Or".

 

Il commence à passer un an à apprendre pieusement les recettes familiales de sa tante.

"En même temps, j'allais régulièrement en stage chez Lenôtre à Paris pour apprendre à organiser une réception, présenter un buffet..."

 

La Caille d'Or est aujourd'hui le résultat de ces deux influences: une certaine idée de l'excellence à la française et une cuisine d'inspiration familiale. On y vient pour les cannelonis "fait avec notre viande", le gigot d'agneau de Sisteron au romarin, les plats de poissons à base de pêche cassidenne ou pour l'incontournable ratatouille façon Tatie.

 

Des clients aux noms parfois célebres, mais aussi lointains. La Caille d'Or a ainsi déjà eu les honneurs d'un buffet de milliardaires en principauté de Monaco. "C'était un challenge et une expérience intéressante et il faut bien l'avouer, j'étais flatté que cette cliente soit venue nous chercher jusqu'à Cassis." Reste que Monaco, c'est loin de la Viguerie et Alain Caillet a ensuite décliné les autres propositions de buffets.

"Je n'ai pas envie de trop grandir pour finir par faire beaucoup mais faire moyen."

 

Après toutes ces années de Caille d'Or, Alain n'a jamais regretté son choix.

"C'est vrai que c'est beaucoup de travail. Quand on ferme le magasin on ramène la paperasse et les commandes à la maison. 

Mais je fais ce qui me plaît, la passion est toujours aussi forte et les clients au rendez-vous."